Lubumbashi: Juvenal Kitungwa qualifie de premier entraînement la démonstration des jeunes de l'unafec qui ont brûlé l'effigie du Chef de l'Etat et vandalisé les biens de la population
Devant les militants de l'Union des Fédéralistes du Congo UNAFEC, parti cher au Feu Patriarche Antoine Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, le député provincial de cette formation politique et proche de Moïse Katumbi, Juvenal Kitungwa, dans un atmosphère euphorique, se réjouit de la marche de colère organisée par les jeunes de ce parti dans la commune de la Kenya. La quelle marche qui s'est soldé par la destruction méchante des biens des privés, le trouble à l'ordre public et surtout la destruction méchante de l'effigie du symbole National, Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi. Un geste qui est pris comme outrage au Président de la République.
Pour cet ancien collaborateur de Baba Kyungu qui s'est totalement détourné de la vision et le dernier mot d'ordre de ce dernier, ce que les jeunes de l'UNAFEC ont démontré ce Mardi 05 avril, est un entraînement, la prochaine fois, ils feront plus que ça si la direction de l'unafec n'est pas attribué à son camp.
«... Ils ont cherché des problèmes avec nous, ils vont nous trouver... Aujourd'hui, c'était un entraînement, nous leurs donnons 48h, si ils ne changent pas ce document, la prochaine fois ça ne sera pas à la Kenya, nous irons au centre ville, c'est là que nous allons en finir avec eux». A déclaré Juvenal Kitungwa en swahili traduit par notre point focal Hervé Mutonji.
Le député Kitungwa menace également le gouvernement d'aller installer les bureaux de l'unafec au Gouvernorat du Haut Katanga si les autorités ferment le Directoire de l'unafec dans la commune de la Kenya.
Pour rappel, c'est depuis la mort de son Fondateur Feu Antoine Kyungu Wa Kumwanza l'année dernière que l'UNAFEC est divisée en plusieurs ailes à cause du non respect du mot d'ordre laissé par Baba Kyungu, celui de "Soutenir sans condition le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo jusqu'aux élections de 2023 au sein de l'Union Sacrée de la Nation". L'aile que soutient le Député Juvenal Kitungwa s'est désolidarisé de ce testament en s'illustrant comme opposants à Félix Tshisekedi avec, chaque fois des sorties médicales et publiques hostiles au Chef de l’État. Dans un passé récent, ce groupe avait conditionné leur appartenance à l'union sacrée exigeant de renégocier leur alliance après la mort de Kyungu Wa Kumwanza.
Ceci n'est pas le cas avec le camp resté fidèle aux directives du Patriarche Kyungu, qui était le premier poids politique sur qui Félix Tshisekedi comptait dans la région du Grand Katanga, pour eux, avec à la tête, le Duo Lolo et Angélique Kyungu, tous deux enfants de Baba Kyungu, le dernier testament de leur père et fondateur de l'UNAFEC doit être scrupuleusement respecté et ne sera jamais renégocié. Ce duo qui maintient à ce jour la grande base de l'UNAFEC fidèle à son Fondateur soutient sans condition le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Entre ces deux camps, il existe de manière occulte un autre camp qui est resté neutre et ne s'affiche souvent pas sur la prise des décisions des camps précités en attendant la tenue du congrès pour choisir le nouveau Président de ce parti politique.
Disons que la goute qui a débordé le vase est la récente décision du Secrétaire général du ministère de l'intérieur chargé des partis politiques, Boniface Okende Bonge. Cette décision désigne Mr Jean Ladislas UMBA LUNGANGE, premier Vice-président de l'UNAFEC comme Président intérimaire de l'UNAFEC en attendant la tenue du congrès pour choisir le nouveau Président. Une décision qui enerve le camp Kitungwa, Mireille Masangu Bibi(veuve de Baba Kyungu), François Matembera... car le celui-ci n'est pas de leur camp.
Signalons également que le 1er Vice-Président et président intérimaire Jean Ladislas UMBA est resté neutre depuis les agitations au sein de ce parti depuis la mort de Baba Kyungu. Le camp Kitungwa et consorts l'accuse d'avoir été distant du parti du vivant de Kyungu Wa Kumwanza, nous a confié un haut cadre de ce parti.
Nous y reviendrons.
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