Le ministère de la Santé publique et l’Inspection générale de la santé enquêtent sur la liste des médecins alignés qui touchent la prime de risque des médecins depuis plusieurs années.

Selon une source du ministère de la santé, plus de 463 personnes touchent la prime de risque réservée aux médecins alignés et ayant une affectation dans une structure médicale publique.
L'inspection générale de la santé qui enquête depuis un moment sur ce dossier a difficulté de repérer et identifier au moins 463 personnes dans différentes structures médicales reconnues. Ces personnes sont donc qualifiées de fictives car aucune trace sur eux. Pourtant, le trésor public décaisse l'argent de ces personnes chaque mois et cela depuis plusieurs années. Où va l'argent ? , l'inspection tente de le savoir.

Selon un conseiller du ministre de la santé contacté par oeildupeuple.com sur une personne bien identifiée, alignée comme médecin alors qu'il ne l'est pas, le conseiller avait reconnu ce dossier et avait même révélé que la dame est l'épouse d’un des médecins membres du Syndicat des médecins du Congo (Synamed). Plus grave est de constater que c'est cet organe qui est sensé protéger la profession "Médecin". 

Selon une autre source, cette dame, qui n'a même pas un diplôme de médecine est aligné comme médecin sur la liste de la prime de risque  depuis 2017. 
Jusqu'à ce jour elle a  déjà perçu, 41.604.408 FC soit 20.000 $. Plus grave elle a même fait l'emprunt de 20.000 $ en tant que médecin.

Le ministre de la santé, le Dr Eteni Longondo avait pris parmi ses priorités, le nettoyage des fictifs sur la liste de la prime de risque.

L’Inspection générale de la santé a interpelé son époux et l’a entendu sur procès verbal , ce dernier a reconnu les faits. La loi sera dite.

Il sied de noter que ce processus de démentèlement des réseaux fictifs a démarré depuis un mois. Le ministre de la Santé, Eteni Longondo, a encouragé l’Inspection générale de la santé à intensifier les enquêtes pour débouter toutes ces personnes qui bénéficient de cette prime au nom des médecins.

Bill Kantanga/ oeildupeuple.com