RDC: Aucune demande de la levée des immunités du ministre de la santé n'a été émise par le parquet, c'est une intox. Le ministre n'a pas peur de répondre à la justice, que ses détracteurs se calment.
Une fausse information sur la prétendue demande de immunités du ministre de la santé émise par le parquet près la cour de cassation circule sur la toile depuis ce jeudi 10 septembre.
C'est un Fake news lancé par un média en ligne proche du Vice ministre nous informe une source anonyme au ministère de la santé.
Ledit média , spécialisé dans la diabolisation du ministre de la santé pour des officines politiques avait publié sur son site cette information le mercredi 09 septembre vers les après-midi. Selon une source sûre, le parquet près la cour de cassation a demandé au parlement la levée des immunités pour être poursuivi par la justice peut-on lire sur replik.cd
D'après un membre de la communication du ministre de la santé que oeildupeuple.com a contacté, le Ministre Eteni Longondo n'est pas au courant de cette démarche, il renchérit que c'est une information à prendre avec beaucoup de réserve car le site qui l'a publié roule pour quelqu'un qui veut la tête du Dr Eteni , ministre de la santé sans nous dire de qui il s'agit.
Un député membre de la PAJ de la chambre basse du parlement que nous avons eu au téléphone, ignore l'existence d'une quelconque correspondance du parquet sur ce dossier, mais évoque une possibilité que la présidente n'aie pas encore informé tout le bureau.
Du côté du parquet, la question n'a pas trouvé une réponse de confirmation, si non une source proche d'un média proche du pouvoir en place, parle de la non existence d'une procédure visant le ministre de la santé. Vous serez informé si cela pourrait arriver a laisser entendre un magistrat à la cour de cassation à notre envoyé.
L' opinion retiendra que dans l'officiel, rien n'a été communiqué sur ce dossier.
Règlement de compte.
D'après nous investigations pour en savoir plus, le Ministre de la santé serait victime d'un dossier qui fâche certains politiciens et membres du gouvernement dont son Vice ministre de la santé.
Lors de sa récente sortie médiatique, le Dr Eteni Longondo avait évoqué une mésentente avec son vice, répondant à une question d'un confrère de Moliere TV sur la facture de l'hôpital du cinquantenaire. Le Ministre Eteni sur insistance du confrère, avait démontré le pourquoi il avait bloqué un paiement de cette hôpital sur la prise en charge des malades covid.
L'hôpital du cinquantenaire avait envoyé une facture proforma au PDSS sans passé par le ministère de la santé en proposant de payer 12.000$ par malade. Un montant de 500.000 avait été payé à l'hôpital cinquantenaire et lorsque ce dossier avait été déposé sur la table du ministre, ce dernier avait refusé de signer ce contrat car pour lui , le montant était très exorbitant, 12.000 $ pour les soins par malade étaient une mauvaise fois. Ainsi , le Dr Eteni avait souhaité revoir ce contrat qu'il était associé après le versement de 500.000$ sur 900.000 exigés par l'hôpital du cinquantenaire. Ainsi , il va bloquer le paiement du reste d'argent.
Une commission avait été mise en place, hôpital, ministère de la santé , primature et ministère des finances, un compromis avait été trouvé pour payé 1.200 $ par malade, mais l'hôpital cinquantenaire avait fait volte-face. Jusqu'aujourd'hui , le reste de la facture n'a pas été payé.
Selon le confrère de Moliere TV qui avait soulevé cette question, c'est le vice ministre de la santé qui avait autorisé ce paiement et comme le Ministre avait bloqué la facture, c'était une façon d'accusé son collègue du détournement (surfacturation). Ceci est à l'origine des mésententes entre le Ministre Longondo et son vice.
A la conférence de presse, le ministre Eteni Longondo avait dit dans son allocution que certaines personnes voulaient sa place et ces personnes étaient à l'origine des rumeurs qui avaient poussé les inspecteurs de l'inspection générale des finances de dirigeanter des enquêtes sur la gestion des fonds alloués àla riposte de la covid19.
Restez informé.
John Tamambouy.
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