RDC: La Vice Ministre de la Santé publique, Véronique Kilumba Nkulu a lancé ce vendredi au centre français de Kinshasa, les travaux de l’atelier sur l’identification et la sensibilisation des acteurs aux toxicomanies en RDC
La Vice Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Madame Véronique Kilumba Nkulu a lancé vendredi 21 mai 2021, au centre français de Kinshasa, les travaux de l’atelier sur l’identification et la sensibilisation des acteurs aux toxicomanies en RDC.
Dans son allocution lors de la cérémonie d’ouverture, Mme Véronique Kilumba a indiqué que la toxicomanie est un fléau qui menace le développement. Elle affecte plus la tranche de la population la plus active, notamment les jeunes.
La toxicomanie, a-t-elle ajouté, a des conséquences aggravantes. Elle pousse à des actes pervers et à des comportements qui exposent à des maladies, à la rébellion, aux mouvements insurrectionnels, à la dépravation des mœurs, aux traumatismes, au banditisme et à la dépendance.
Le numéro 2 de la Santé en RDC a salué cette initiative qui permet de développer une approche intégrée afin de toucher toutes les zones de santé jusqu’aux fins fonds du pays.
L’idéal est de sensibiliser les différentes couches et les populations spécifiques (usagers des drogues injectables et consommateurs des substances psycho actives). A-t-elle martelé.
Par ailleurs, elle déplore le fait que ce phénomène ne soit pas vulgarisé et connaisse moins d’interventions.
Mme Véronique Kilumba a, à la même occasion, formulé quelques recommandations pour lutter contre ce fléau en RDC. Il s’agit, entre autres, de saisir cette occasion pour sensibiliser les acteurs de la société civile à la régulation de la consommation des substances psycho actives (drogues, alcool, tabac et autres substances toxiques) et de présenter l’approche intégrée pour la prévention et la prise en charge des toxicomanes dans les zones de santé.
" Il faudrait également mettre en place un groupe de travail sur l’Intégration des activités de lutte contre la toxicomanie dans le paquet minimum d’activité et de paquet complémentaire d’activités ainsi qu’une plateforme de plaidoyer aux niveaux international, national, provincial et local sur la lutte contre la consommation des substances psycho actives." A recommandé Mme Véronique Kilumba
Et d'ajouter :
" Il serait aussi question de lancer les bases sur la mise en place d’un Office ou d’une Agence nationale contre la drogue et d’appuyer l’élaboration d’une politique nationale de lutte contre les toxicomanies. « Le champ d’action de la lutte contre les toxicomanies est large et suscite un afflux d’interventions et de partenaires face à ce fléau », a expliqué la vice ministre de la Santé à l’attention des participants.
Pour le directeur du Programme national de lutte contre les toxicomanies et les Substances Toxiques (PNLCT), cet atelier revêt une importance capitale dans la mesure où la toxicomanie est un problème sérieux de santé publique. Il permet aux parties prenantes et aux acteurs impliqués dans la lutte contre la toxicomanie de réfléchir ensemble sur les différentes thématiques, à savoir l’intégration, la prise en charge et la consolidation des politiques. Il est question de sensibiliser et de consolider les différentes matières pour lutter contre ce fléau.
Plusieurs acteurs et membres des organisations de la société civile ainsi que des ONG internationales ont participé à ces assises de 24 heures, initiées par le PNLCT en partenariat avec World Federation Against Drugs (WFAD) grâce au financement de la coopération suédoise.
David Kambuyi/ Oeildupeuple.com
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