RDC: Barnabé Mulinganyo loin de Kingakati, comparé en procédure de flagrance à la TGI/Gombe pour avoir proféré des menaces de mort contre le Chef de l'État Félix Tshisekedi..
Barnabé Mulinganyo , membre du FCC a été arrêté ce samedi par les services de renseignement puis transféré directement au Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe pour être jugé en flagrance.
Il est reproché d'avoir proféré des menaces de mort contre le Président de la république, Felix Tshisekedi lors des ces dernières sorties médiatiques sur la situation politique actuelle en RDC.
L'analyste politique pro-FCC, Barnabé Mulinganyo comparait ce samedi 28 novembre soir devant le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe (audience en cours).
Selon lui , si le Chef de l'État actuel ne démissionne pas, il va faire tuer beaucoup des gens avait-il dit lors d'une interview qui circule sur les médias et réseaux sociaux.
"L'unique voie la plus facile pour que le Chef de l'Etat ne fasse pas tuer des gens et est qu'il demissione." avait-il déclaré pour appuyer la thèse de sa famille politique FCC, l'issu de la crise entre Le Président de la république et le Camp Kabila. Ce qui explique clairement qu'il se prépare quelque chose de grave.
Puis, à la question du journaliste de savoir qu'est ce qui se passerait s'il (Le Chef de l'État) refusait de démissionner? Barnabé Mulinganyo avait répondu tout simplement, "Ako zwa mbuma alors". "Pour dire : Qu'il recevra alors une balle", dans un jargon utilisé couramment à Kinshasa.
Dans sa version devant les juges pendant l'instruction, l'accusé a plutôt fait savoir qu'il voulait simplement dire: "Il mangera le fruit". Si ceci est bien la traduction litterale de sa déclaration. Elle ne cadre pas toutefois avec le contexte du débat actuel et est loin de la vérité car mangé se dit en lingala "Kolia" , un mot qui ne figure pas dans sa phase. Par contre, le mot lingala "Akozwa" qu'il a utilisé signifie: "prendre".
IL faut rappeler que depuis sa fameuse déclaration, plusieurs personnes avaient condamnés ces propos et exigés son arrestation immédiate.
La dernière décision reviendra à la justice.
REDACTION:
Jp Katalayi/oeildupeuple.com
[0] Commentaires