Près de 2 ans après son ascension à la magistrature suprême et les résultats issus des élections 2018, qui ont vus les deux adversaires farouches du hier devenir des partenaires circonstanciels pour diriger le pays et  ayant assisté à plusieurs divergences en sa qualité de garant de bon fonctionnement des institutions, le Chef de l'Etat est sorti de son silence ce vendredi lors d'un discours à la nation qui a pris que 6 minutes mais un speech riche en enseignements. 

Lors de cette adresse, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a présenté un tableau sombre de divergences qui constituent un blocage pour redonner le sourire au peuple congolais. Parmi elles il a cité notamment les questions liées à la territoriale, la diplomatie, la paix, le portefeuille et bien d'autres. 

Contacté par notre rédaction; l'honorable Coco-Jacques Mulongo, un des meilleurs élus de la ville de Lubumbashi félicite le Chef de l'Etat pour sa sagesse, qui selon lui a rencontré les demandes de la population. Et d'ajouter, il faut être initié pour comprendre le garant des institutions dans cette adresse à la nation. 
Pour lui, Félix Tshisekedi a été élu sur base d'un programme qui doit être respecté par nos partenaires car c'est bien lui qui rendra compte au peuple. 
Voyant que son programme ne suivait pas son chronogramme, il était temps pour lui de s'assumer et prendre des décisions qui s'imposent pour que cette population qui a crû en lui ne se sente plus abandonnée. Je trouve son discours est  très réfléchi, réaliste et j'appelle toutes les couches sociales de la République de s'approprier ces consultations afin de sauver l'intégrité de la République qui risque de sombrer et redonner espoir à notre peuple. 

Pour l'élu de l'UDPS Lubumbashi, appelé par ses électeurs " Tour de contrôle " , la coalition CACH- FCC a montré ses limites pour ne pas dire qu'elle a échoué et qu'il faille tenter quelque chose d'autre pour sauver la République et sortir ce peuple dans la misère. 
Touchant quelques questions d'actualité notamment les revendications du FCC, l'honorable Mulongo Coco-Jacques les trouve non fondées et se demande même comment un fait privé peut-il prendre la place des institutions dans un pays démocratique ! 
Certains bruits ne sont pas à suivre dans la politique car,  certains en manque de positionnement choisissent de faire des bruits pour la consommation extérieure dans le seul but d'exister, a-t-il indiqué. 
Félix Tshisekedi est un légaliste et respectueux des lois de la République, comprennez que la peur a changé de camps et sur cette question, nous n'avons pas des leçons à recevoir de nos amis du FCC qui s'étaient transformés en violeurs privilégiés des lois du pays. Vous vous souviendrez que la Cour Constitutionnelle avait siégé avec 5 juges pour proroger le mandat de Joseph Kabila de 2 ans alors que loi parle d'au moins 7 juges. Les décisions de la Cour Constitutionnelle étant opposables à tous et cette dernière ayant rendu son arrêt en rétablissant Jean- Claude Kazembe Musonda comme gouverneur du Haut-Katanga, les caciques du FCC s'étaient opposés et jusqu'à ce jour, Kazembe n'est jamais rentré dans ses fonctions et c'est comme ça  qu'ils veulent car sans la CENI et Cour Constitutionnelle, ils ne seraient nulle part dans ce pays.