Lubumbashi : Plus de 200 policiers attendent toujours de rallier le centre de formation.
Plus deux cents policiers placés au centre de la Kasapa à Lubumbashi depuis sept mois, attendent toujours de rallier le centre de formation du Kongo-Central.
Ces policiers qui crient à l’abandon, déplorent leurs conditions de vie sur place au centre de la Kasapa loin de leurs familles dont certaines seraient déjà disloquées.
"Beaucoup de nos amis et frères n’ont plus de logis, les femmes sont parties. Nous mangeons dans les conditions vraiment pénibles. Nous sommes des policiers depuis 2011, il y a ceux qui sont des policiers depuis 2013, les gens qui ont fait 15 ans même voire deux qui étaient des FARDC qui sont devenus des policiers. Actuellement il y a la rentrée scolaire, nos enfants ne sont pas partis à l'école nous sommes toujours au centre ici à Kasapa", a declaré l'un d’eux qui a requis l'anonymat.
Pour cela, il sollicite l’implication des hautes autorités du pays afin qu’ils rejoignent eux aussi le centre de formation à l’instar de leurs collègues qui les avaient précédés :
"Que nous soyons mécanisés et que nous travaillions pour l’Etat Congolais. Ça fait plus de six mois que nous souffrons. Les autorités Katangaises nous disent que c’est Kinshasa qui a le problème. On n'a pas d’autres boulots, on a choisi la police comme notre boulot. Nous demandons vraiment au chef de l'Etat de comprendre notre situation. Nous dormons dans les conditions vraiment pénibles. Puis cette fameuse Coronavirus, quand le chef de l'Etat avait interdit qu'il y est plus de Vingt personnes nous nous étions toujours ici au centre. Dieu nous a gardé nous avons surmonté cette histoire de Coronavirus, personnes n’est tombée. Père de la nation, comprends tes enfants. Comprends tes enfants. Nous aimons la police Congolaise. Nous aimons servir ce peuple ».
Contacté le colonel Charles Mwanamputu, porte-parole de la police nationale Congolaise, a invité ces policiers au calme. Selon lui, ils ne sont ni oubliés ni abandonnés; leur situation est à l’ordre du jour, dit -il. Ils vont bientôt rejoindre Kinshasa pour leur formation.
Au sujet de leurs conditions de vie, Charles Mwana Mputu promet leur amélioration.
Ngoy/Lubumbashi
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