La problématique de l’activisme des groupes armés et les défis de réintégration des combattants étaient au menu des échanges mercredi 29 avril à Goma au Nord-Kivu, entre le gouverneur de province et une délégation onusienne composée de la MONUSCO, le programme de stabilisation et reconstruction(STAREC) ainsi que le PNUD. 

Pour l’unité d’appui à la stabilisation de la MONUSCO (I4S), ces échanges ont tourné sur comment rendre efficace les stratégies de stabilisation dans l’avenir, tout en tenant compte des exemples qui ont réussi.
Il était aussi question de comprendre ce  que voudrait le gouvernement provincial par rapport à l’intégration communautaire des groupes armés.

"Maintenant le problème c’est comment sortir les groupes armes des forets et les mettre en réintégration communautaire et que ça bénéficie autant les communautés que les anciens combattants que ça ne soit considérer comme une sorte de récompense qui donnerais le mauvais exemple. C’est la première difficulté et cela ou on a besoin des orientations de monsieur le gouverneur", a déclaré Richard de la Falaise, le représentant de la MONUSCO.
 
Pour sa part le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), s’est penché sur la question du covid-19. Cette agence onusienne indique qu’elle intervient déjà au niveau national à travers une étude de l’impact sociaux économique du Covid-19 en RDC, et les recommandations de ladite étude serviront à développer un programme de relèvement rapide.

" En soutien au gouvernement provincial pour tout ce qui est coordination du Covid-19 pour toute la province du Nord-Kivu notamment en dotant le gouvernement provincial des moyens de VTC donc de télécommunication a distance", a indiqué le chef de bureau PNUD/Nord-Kivu,Ohana Mihai. 

Le gouverneur de province, Carly Nzanzu, s’est dit satisfait de ces échanges.

SARAH NTUMBA