Environ quatre cents quarante détenus sur les mille trois cents que compte la prison centrale de Bunia souffrent de la malnutrition. Dans une déclaration faite mercredi 29 avril, le directeur de cette maison pénitentiaire, Camille Zonzi, indique que cette situation est consécutive à la surpopulation.
La prison centrale de Bunia enregistre environ 40 cas de malnutrition chaque mois depuis le début de cette année, a-t-il ajouté, lors de l'assistance en vivres destinée aux malnutris sévères pour leur prise en charge pendant deux mois par la MONUSCO.
 
Cette assistance en vivres est composée de 18 sacs de 100 kilogrammes d’haricots et de maïs, et de deux sacs du sel de 50 kilos chacun, ainsi que des bidons d’huile de palme.

Pour le responsable de l’unité d’appui à l’administration pénitentiaire de la MONUSCO en Ituri, cette aide s'inscrit dans le cadre d’un projet pour la prise en charge des cas de malnutrition sévère qui ne résistent pas aux différentes pathologies et augmentent les risques de décès. 
 
Le directeur de la prison, Camille Zonzi a, pour sa part, affirmé que cette assistance va permettre à cette catégorie de détenus de manger désormais trois fois par jours au lieu d’un repas comme les autres. 
 
La ministre provinciale des Droits humains, Espérance Shukuru, a remercié la MONUSCO pour son soutien aux efforts du gouvernement en vue d’améliorer les conditions de vie de détenus. 

Elle a également sollicité l’appui d’autres partenaires pour une meilleure prise en charge d’environ 1300 détenus de cette prison.

Ahmed