RDC: Le Président Félix Tshisekedi a dirigé une réunion « extraordinaire » sur la sécurité et le développement de l’Est du pays.
Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat a présidé ce lundi 31 septembre 2020 une réunion extraordinaire sur la Sécurité et le développement dans la partie Est de la RDC.
Le Chef de l’Etat a réuni autour de lui le Premier ministre Ilunkamba, le Vice-premier ministre de l'intérieur et sécurité Gilbert Kankonde, les ministres de la défense nationale, Aimé Mukena, des infrastructures Ngoopos, de la santé Eteni LONGONDO, des finances Sele , du Commerce extérieur Mbusa du plan Minembwe. À eux se sont ajoutés quelques responsables de l'armée.
Puisque l'ordre du jour s'articuler principalement autour de l'insécurité dans la partie orientale du pays , la présence des gouverneurs de l'Ituri , Nord Kivu et Sud-Kivu, en séjour à Kinshasa, ne pouvait que s'avérer incontournable.
Au cours des entretiens, le Président Félix Tshisekedi a tenu à donner des orientations claires. S'agissant de l'insécurité, il a demandé à mettre en place des mécanismes qui s'imposent afin de l éradiquer complètement. Ce qui, en définitive, devrait rassurer en même temps les investisseurs qui veulent s'installer dans cette région.
Concernant la relance des activités économiques, le Chef de l’Etat a exigé la mise en place d’un budget conséquent en l'an 2021 pour répondre aux besoins communautaires dans cette zone du pays.
Jean Bamanisa, gouverneur de l'Ituri, qui répondait aux médias à la sortie de l'audience a repris le même credo soulignant, par ailleurs, que "l'insécurité est devenue une sortie de business qui se fait par des tireurs des ficelles". Ces derniers espèrent, le moment venu, réclamer des grades ou l'amnistie. Rappelons que le Président de la République , Félix Tshisekedi avait reçu ces 3 gouverneurs il y a 24 h. En les associant à cette réunion, le Chef de l’Etat a voulu ratisser large sur les solutions globales qu'il entend apporter à l'ensemble des problématiques qu'elles vivent notamment la question de la démobilisation, le désarmement et la réinsertion communautaire des groupes armés, auteurs des exactions contre les populations locales, sans oublier la prise en charge des jeunes désoeuvrés qui tombent souvent victimes des recrutements forcés. Les trois gouverneurs ont lancé récemment un appel concernant la rétrocession par le gouvernement central de 40% ,un cri de détresse révélateur des difficultés de trésorerie que vivent ces trois entités territoriales face également aux retombées de la crise sanitaire de la covid19 qui a secoué le pays surtout que ces trois provinces vivent du commerce extérieur avec les pays voisins. Bill Kantanga.
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