RDC: Plus de 30 députés d’Ensemble pour la République s’opposent à la position actuelle de Moïse Katumbi et soutiennent Tshisekedi
« Non concernés » par la dernière sortie médiatique de Olivier Kamitatu Etsu, porte-parole de Moïse Katumbi, qui a dans une vidéo diffusée sur la toile, dressé un tableau sombre de la gouvernance sous Félix Tshisekedi et a insisté pour la tenue des élections dans le délai. Selon lui, « pas une minute de plus ne doit être accordée » aux dirigeants actuels à la fin de leur mandat.
Dans leur prise de position, plus d’une trentaine de députés nationaux du parti politique de Moïse Katumbi « Ensemble pour la République », se désolidarisent de ces propos. Dans une déclaration faite mardi 11 octobre à Kinshasa, ils soulignent qu’ils n’ont jamais été consultés au préalable par le Porte-parole du parti Ensemble pour la République. Peut-on le lire sur le site Politico.cd
« Le Courant Révolutionnaire Progressiste d’Ensemble pour le Changement tient à faire remarquer que toute déclaration ou sortie médiatique qui engage la responsabilité de plateforme Ensemble pour le Changement, doit faire l’objet des concertations préalables entre des différentes composantes. Le Courant Révolutionnaire Progressiste d’Ensemble pour le Changement qui n’a jamais été consulté au préalable n’a jamais mandaté quiconque pour parler en son nom », ont-ils déclaré selon ce média de Kinshasa.
Ayant constaté que les actes posés par les dirigeants d’Ensemble pour la République définissent ce parti politique comme étant de l’opposition au régime de l’actuel Chef de l’État Félix Tshisekedi, ils appellent à la démission de tous ses délégués qui occupent les fonctions dans les institutions notamment dans le gouvernement central, les gouvernements provinciaux et autres institutions.
Ces élus de ce courant dit Révolutionnaire Progressiste se sont opposés à la requête du parti de Moïse Katumbi selon laquelle, le Bureau de la CENI doit être changé avant la tenue des élections de 2023 pour, selon eux, satisfaire à leur revendication « farfelue ».
Cette requête, estiment-ils, aura pour conséquence la non-tenue des élections dans les délais constitutionnels.
Ces élus nationaux renouvellent leur loyauté et fidélité au Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine, initiateur de l’Union sacrée.
Par la même occasion, ils lui signifient leur encouragement et accompagnement dans ce vaste chantier de la restauration de la dignité de l’homme Congolais, et appuie sans réserve tous ses efforts pour la défense de l’intégrité du territoire national
Oeildupeuple.com
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