RDC: Absence du consensus autour du choix du président de la CENI: Maître Abigaëlle Wanzambi suggère au Parlement de réviser la Constitution face à cette impasse
En République démocratique du Congo, certaines personnes craignent que le désaccord entre les confessions religieuses pour choisir le prochain Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ne retarde le processus électoral.
Face à cette impasse qui risque de chambouler le pays dans une crise politique majeure, Abigaïlle Wanzambi Lussambo propose une porte de sortie.
Juriste de formation et cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Abigaëlle Wanzambi estime que la solution devrait passer par la « révision de la Constitution», une alternative qui, selon elle, devrait déjà être pensée au Parlement.
L’objectif, selon elle, serait de mettre en place un autre cadre qui pourrait se charger, avec l’accord du peuple via ses représentants, de l’organisation des élections.
« Les confessions religieuses religieuses ont démontré leur limite à vouloir aider la République à tenir les élections dans un délai constitutionnel. Voilà pourquoi, au regard de l’article 119 de la Constitution, les deux Chambres du Parlement, réunies en Congrès, ont l’opportunité de sauver la République en procédant à la révision de la Constitution, afin d’offrir au pays l’occasion d’avoir cette fois-ci (…) des élections libres, transparentes et surtout dans le délai constitutionnel, en passant par un autre cadre ou une structure d’organisation des élections (…) ». A déclaré Abigaïlle Wanzambi à Libertéplus.
Il y a lieu de dire qu’aucun compromis n’a été trouvé jusque-là entre les confessions religieuses chargées de désigner le successeur de Corneille Naanga. Les 6 confessions ont décidé de déposer finalement leur PV à l’Assemblée nationale après la plénière qu’elles ont tenu sans la présence de l’église catholique ni l’ECC.
Oeildupeuple.com
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