Kinshasa : Une équipe des agents de l'APLC a mené une visite d’inspection à l’aéroport international de N’djili pour évaluer l'utilisation des sommes versées pour les travaux de la piste d'atterrissage et la nouvelle aérogare
Une délégation des agents de l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) conduite par le coordonnateur, maître Ghislain Kikangala, a mené une visite d’inspection jeudi 25 mars à l’aéroport international de N’djili situé dans la commune de la N’sele à Kinshasa.
L’objectif de cette visite, rapporte un communiqué de l’APLC, était d’évaluer l’effectivité et l’utilisation des sommes versées pour les travaux de la piste d’atterrissage et de la nouvelle aérogare de l’aéroport de N’djili.
« Ce qui nous intéresse, c’est de nous assurer que ce qui a été fait à l’époque tant sur la piste qu’au tarmac,(…) a pu se faire dans les règles de l’art. Tant au niveau technique qu’au niveau de la passation des marchés publics et tout ce qui tourne autour », a dit le coordonnateur de l’APLC cité dans ledit communiqué.
Au cours de cette visite qui a commencé par l’examen de la piste jusqu’au chantier de la nouvelle aérogare, Me Ghislain Kikangala a échangé avec le directeur général intérimaire de la Régie des voies aériennes (RVA) sur les questions liées auxdits chantiers à l’aéroport de Kinshasa.
Il a, en même temps, insisté sur la transparence nécessaire pour la gestion des fonds et les enjeux de la lutte contre la corruption dans l’administration.
Le numéro un de l’APLC a évoqué, dans la foulée, les question des constructions anarchiques et dangereuses dans le périmètre de l’aéroport et les conséquences en termes de sécurité et d’érosion.
La réfection de la piste d’atterrissage réalisée par la société Synohydro est évaluée à 65 millions de dollars américains, alors que la construction de la nouvelle aérogare, réalisée par Exim bank of China, est estimée à près de 350 millions USD dont 15%, soit près de 50 millions, à la charge de la RDC et 85% à la société chinoise.
C’est l’ancien Président de la République Joseph Kabila qui avait lancé le 2 mai 2018 les travaux de construction de cette aérogare dont la durée des travaux, à l’heure de la pose de la première pierre.
John Gabin/Oeildupeuple.com
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