Après une mission d'enquête sur le mouvement Bakata Katanga, le gouvernement décide de poursuivre la traque pour arrêter Gédéon Kyungu Mutanga.
Il faut rappeler que ce sont les partisans de ce chef de milice Bakata Katanga qui ont mené une tentative d'insurrection le 28 mars dernier dans plusieurs localité de l’ex-Katanga. La répression de ce soulèvement avait fait au moins 30 morts. Pour beaucoup, la responsabilité du chef des Bakata Katanga est établie, mais les forces de sécurité sont aussi pointées du doigt pour, selon la société civile, leur réaction disproportionnée. 

Une délégation gouvernementale menée par le Vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur et sécurité, revient d'une mission à Lubumbashi pour faire la lumière sur ces événements. Selon Gilbert Kankonde Malamba, des dispositions urgentes ont été arrêtées pour éviter que pareil dérapage ne puisse jamais se reproduire à l'avenir.

Le patron de l'intérieur et sécurité a indiqué que « quelques responsables de l’armée, de la police et des services de sécurité, présumés auteurs des actes répréhensibles sont mis à la disposition de la justice pour n’avoir pas su sauvegarder l’ordre public .

Des organisations de défense des droits de l’Homme avaient en effet dénoncé l’usage disproportionné de la force dans la répression des événements du 28 mars. Ce qui, vraisemblablement, est à la base de la convocation, à Kinshasa, du commandant de la région militaire et de son adjoint chargé des opérations.
Cette affaire a fait couler beaucoup d'ancres et de la salive. Il faut retenir que jusqu'à ce stade, les services de renseignements refusent de révéler par quel canal, le sanguinaire Kyungu Mutanga avait pu prendre la fuite et où il serait caché.
Notre rédaction continue de fouiner.
La délégation du VPM en charge de l'intérieur et sécurité s'est rendue ce samedi dans la province du Lualaba.

Ngoy Ben 
Oeildupeuple/Lubumbashi