RDC-Hydrocarbures : le ministère s'en va en guerre contre la fraude et la contrebande dans son secteur. Vodacom Congo mauvais élève qui se croit au dessus de la loi et s'oppose au contrôle de ses citernes.
En début du mois de septembre 2020, le ministère des hydrocarbures sous tutelle du Ministre d'État; Rubens Mikindo et son Vice- ministre; Moussa Mundo avaient signé un ordre de mission autorisant les inspecteurs de son ressort de procéder au contrôle dans les entreprises privées possédant des citernes de stockage des produits pétroliers.
Un mois après, les agents de l'État commis à cette opération ont inspecté plusieurs sites de stockage et y ont prélevé des échantillons afin de rassurer sur non seulement la qualité mais aussi la quantité. Seulement sur terrain quelques sociétés se sont transformées en hors la loi, oeuvrant dans la fraude et contrebande a confirmé un agent du ministère des hydrocarbures à oeildupeuple.com rendant ainsi le climat de travail très tendu .
Selon ce même membre de l'équipe des inspecteurs, plusieurs sociétés leur refusent l'accès malgré le dépôt en bonne et due forme de leur ordre de mission. Parmi ces sociétés, il a cité Vodacom en premier, UPAK MARSAVCO et bien d'autres grandes firmes détenant plusieurs citernes de stockage manifestent leur refus et ne respectent pas la loi en la matière.
Ayant constaté ce manque de respects à la loi de son pays, le Vice-ministre s'est mis du côté de ses inspecteurs en effectuant des descentes avec eux.
Sa présence sur terrain s'est avérée salvatrice car deux de 3 sociétés qui refusaient l'accès aux inspecteurs des hydrocarbures ont enfin ouvert leurs portes à l'équipe mais Vodacom Congo a quant à lui manifesté son refus catégorique manifesté depuis le 1er septembre, jour du dépôt de l'ordre de mission signé par le patron de ce secteur.
Contrairement à l'intox que plusieurs médias congolais ont pu relier, le Vice-ministre se dit étonné de voir les professionnels de médias prendre parti sans interroger la bonne source et se fient à la version erronée leur donner par vodacom.
Sur présumé prétendu passage en force des inspecteurs des hydrocarbures sous la conduite du vice-ministre, Monsieur Moussa Mondo donne plutôt toute une version de la chose vécue à partir de l'intérieur :"je dois d'abord signaler que ma descente a été autorisée par mon titulaire pour tâter les réalités du terrain et permettre aux agents de ce ministère de faire correctement leur travail".
Lors d'un entretien accordé à l'équipe de rédaction de oeildupeuple.com ce vendredi 02 octobre, le Vice-ministre a clairement réagi à la question, pourquoi la société vodacom refuse le contrôle de ses produits pétroliers et veut détourner l'attention de l'opinion avec cette fausse accusation propagée sur les réseaux sociaux.
Pour Moussa Mondo qui affirme avoir été sur le site de Vodacom situé sur l'avenue de la justice dans la commune de la Gombe, sa délégation et lui-même ont eu accès par les services de la société commis à la sécurisation. Après notre entrée, nous avons échangé avec le gardien du site et nous lui avons présenté notre ordre de mission. Ce dernier a fait un appel à un des agents Vodacom qui lui a instruit de ne pas nous ouvrir l'accès aux citernes de stockage et lui demandant de m'orienter chez le financier. Ne voyant aucun rapport entre la vérification de citernes et les Finances, j'ai plutôt constaté un piège qui apparente à la corruption. Choqué par cette attitude, un membre de mon équipe a appelé le gardien en question pour qu'il nous explique son action. C'est à ce stade qu'une discussion a débuté avec mes agents. Le gardien commit à la sécurité du dit site a préféré répondre par des insultes et menaces disant qu'il était officier Supérieur.
Selon un membre des hydrocarbures qui était dans la délégation, le Vice-ministre quand à lui n'a pas cessé de prodiguer des conseils à cet agent de sécurité Vodacom qui, visiblement avait pour mission de ridiculiser l'autorité en lui proférant des injures et menaces. C'est ainsi que les éléments de la police nationale l'ont embarqué et amené à la justice militaire pour indiscipline et manque de respects à l'autorité et afin d'être identifié si réellement, il est officier Supérieur.
Pour le Vice-ministre, le refus de Vodacom est dû par le fait que cette société possède plusieurs citernes et son stockage serait Supérieur aux standards exigés par le gouvernement pour les sociétés privées. Il estime que ses sources d'approvisionnement seraient douteuses et on peut bien déclarer ces produits de contrebande.
Vodacom a des camions et achète directement ses produits pétroliers à partir de Moanda et Angola chez les particuliers selon certaines sources. C'est d'ailleurs l'impertinence de cette campagne contre la fraude et contrebande dans le secteur pétrolier initiée par Son Excellence Mikindo Rubens, Ministre d'État aux hydrocarbures.
Du côté de Vodacom par contre, la société joue à la réserve mais suis de près situation, promettant de faire un point pour éclairer l'opinion. L'accès à ce fameux site nous a été interdit.
Pour rappel, la société vodacom reste dans le viseur de la justice congolaise sur les questions liées aux taxes et impôts et son directeur financier avait été incarcéré il ya peu avant d'être relâché.
(Dossier de la rédaction)
À suivre...
John Tamambouy.
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