RDC : Le gouvernement Sama Lukonde prévoit un budget de 36 milliards USD pour la période 2021-2023, soit 12 milliards USD par an
Le coût global du programme enrichi du gouvernement pour la période 2021-2023 se chiffre à 36 milliards USD, soit un coût annuel moyen de 12 milliards USD. C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde lors de la présentation lundi 26 avril du programme de son gouvernement devant l’Assemblée nationale.
« L’objectif poursuivi est de porter le budget annuel de l’Etat à une moyenne de 12 milliards USD jusqu’en 2023. Mais, pour l’exercice en cours, étant donné que son Budget déjà promulgué s’élève à 6,6 milliards USD, la réalisation des objectifs d’accroissement des recettes et les exigences liées à la cohérence et à la conformité de la loi relative aux finances publiques conduiront à terme à l’élaboration d'une loi de finances rectificative », précise Sama Lukonde.
Il faut noter que plusieurs députés restent septiques et jugent ce budget irréaliste.le député Delly Sesanga pense qu'il Impossible de réaliser ce budget car le gouvernement passé n'a pas réussi a mobilisé ce qui était prévu, de 11 milliards, le budget a été réduit à 6 milliards pour mobiliser que 4 milliards. A-t-il dit.
Diversifier l’économie
Le gouvernement Sama Lukonde promet de construire un Etat véritablement prospère au cœur de l’Afrique.
« Cela passera indubitablement par le redressement et la diversification de l’économie du Pays ainsi que par la construction ou la reconstruction de ses infrastructures », explique le chef de l’exécutif.
Le gouvernement s’investira à améliorer la gouvernance des ressources naturelles, des entreprises du portefeuille et des finances publiques.
La priorité des priorités consistera à assainir les finances publiques, notamment par la mobilisation accrue des recettes budgétaires et le respect strict de la Loi des finances, afin de garantir une meilleure qualité de la dépense publique.
Le gouvernement s’engage à lancer « une série de réformes à impact immédiat et susceptible de générer des ressources additionnelles et d’améliorer la performance des régies financières dans la mobilisation des recettes publiques.
Bill Kantanga/ Oeildupeuple.com
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