RDC: « La mission que le Chef de l’Etat m’a confiée est délicate » Modeste Bahati
« La Mission que le Chef de l’Etat m’a confiée est une mission très délicate de laquelle dépend la survie du régime et même du pays », a affirmé samedi 2 janvier le sénateur Modeste Bahati, désigné informateur pour identifier la nouvelle majorité parlementaire. Il a fait cette déclaration sur la télévision publique, la RTNC, lors d’une visite surprise des cadres de sa plateforme AFDC-A.
« Vous savez combien le peuple attend de nous les dirigeants, un brin d’espoir pour que sa situation change dans le bon sens. La mission est à nous tous. C’est le bon Dieu qui va nous guider et à réussir cette étape », a ajouté Modeste Bahati, qui se dit conscient des attentes des congolais.
Selon lui, il pourra réussir sa mission qu’avec l’aide de Dieu et de tous.
« Sachez que quand on est élevé, en même temps, des ennemis s’élèvent. Ne croyez pas que ceci est bien pris par tout le monde.Nous devons chaque combattre par la prière et le travail pour démontrer que nous sommes effectivement au service du peuple congolais », a poursuivi l’informateur Bahati.
Pour lui, son combat est de briser ce paradoxe qui fait que les Congolais soient dans la misère, « alors que le bon Dieu nous a tout donné. »
« On doit multiplier d’ingéniosité pour traverser cette étape », a conseillé Modeste Bahati.
Bahati Lukwebo a été désigné informateur, à travers un communiqué du Cabinet du Président de la République lu, jeudi 31 décembre 2020 à la RTNC. Sa mission est de 30 jours, et consiste à identifier la majorité parlementaire.
Certains analystes estiment qu’avec la désignateur de l’informateur, la formation d’un nouveau gouvernement est irréversible.
Par ailleurs, les femmes et jeunes de l’Alliance des forces démocratique et allié (AFDC-A) du Kongo-Central appellent les députés nationaux appelés à « plus de sagesse et maturité » pour faciliter la tâche au sénateur Bahati Lukwebo, désigné informateur par le Chef de l'Etat, pour d'identifier la nouvelle majorité au sein de l'Assemblée nationale.
Ils ont formulé cette demande samedi 2 janvier, à l’issue d’une rencontre extraordinaire à Matadi, « afin de réfléchir sur les enjeux politiques de l'heure.
Jp Katalayi/Oeildupeuple.com
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